Crevettes roses - bouquet
Définition :
La crevette rose est un petit crustacé décapode, à la carapace souple.
Elle se présente avec 2 longues antennes, 5 paires de pattes et une longue queue en forme d'éventail.
A l'achat :
Pour vérifier la fraîcheur de la crevette rose, elle doit avoir une carapace brillante et souple.
Fraîche, elle est exempte de tâches, et possède une texture de chair bien ferme.
De Juin à Octobre, elle est excellente avec :
- crevette rose « bouquet » : se pêche en Normandie et Bretagne, mesure de 5 à 10 cm
- crevette rose : se pêche dans l'Atlantique Nord, mesure de 5 à 7 cm.
Consommation :
Cuite à l'eau de mer ou à l'eau salée, la crevette rose est servie nature en amuse-bouche, en hors d'œuvre.
Ce petit crustacé rose s'apprête de multiples façons : sur toast ou canapé, en compagnie d'avocat ou de pamplemousse, en mousse, en verrine...
Crue, en salade agrémentée d'épices ou grillée au barbecue, elle ravit les papilles des plus gourmets !
Tout simplement sautée à l'ail, elle se transforme aussi en beignets ou se cuisine en risotto.
Histoire :
Dès l'aube des temps, la pêche a procuré une des principales ressources alimentaires.
Coquillages et crustacés, dès la Préhistoire, servent au commerce des populations pour la richesse de leur contenu et pour leurs coquilles vides comme monnaie, bijoux, instruments.
Dés l'Antiquité, les Grecs se régalent de fruits de la mer échoués ou élevés par leurs soins comme huîtres, moules, oursins, crabes.
Les Romains apprécient plus particulièrement les langoustes, les huîtres, les crevettes, les grises au bouquet et les oursins, qu'ils cuisent dans du miel et menthe.
Au Moyen Âge, la variété des fruits de mer, mollusques et crustacés apportés dans les villes médiévales par les chasse-marées fait concurrence aux crustacés d'eau douce comme l'écrevisse.
Escargots et grenouilles font aussi partie des festins médiévaux.
Au fil des siècles, coquillages et crustacés suivent l'évolution des mœurs et des techniques culinaires au travers des recettes.
Feuilletages et cuisine au beurre à la Renaissance, coulis, jus et bisques au XVIIe, fumets et bouillons au XVIIIe, gratins et soufflés au XIXe pour être aujourd'hui cuisiné poché, frit, bouilli, braisé, flambé... selon les goûts et les saveurs.